Encore un MOOC en deux parties… Cette fois nous parlons d’histoire, et plus précisément des années 1940 à 1960 : “Visualizing postwar Tokyo” nous emmène dans le Tokyo impérial de l’après-guerre.
Tu t’en souviens peut-être : il s’agit de la suite du fameux “Visualizing Japan” sur lequel je n’ai pas tari d’éloges. L’attente était donc forte, et…
Points forts
- Archives (notamment photographiques) de bonne qualité
- Bonne utilisation de la plateforme edX pour proposer des quizzes ludiques
- Évaluation par les pairs plutôt bien pensée et organisée
- Sous-titres impeccables
Points faibles
- Enseignant très difficilement compréhensible : il parle de façon très syncopée, sur un rythme soporifique, sans la moindre emphase sur les notions importantes… J’ai fini par suivre la deuxième partie du MOOC en lisant les sous-titres, sans le son…
- Slides bordéliques (pardon, y’a pas d’autre mot), ne facilitant absolument pas l’apprentissage
- Plan du cours assez flou
- Diversité documentaire infiniment moindre par rapport à “Visualizing Japan”
Grosse déception donc ; les vidéos sont catastrophiques, seuls les exercices écrits sont convenables. J’ai lutté pour boucler le cours, faisant même jouer l’avance rapide sur un bon tiers des vidéos. Même avec un contenu moins fascinant que le MOOC précédent, il y avait moyen de faire beaucoup mieux.
Il serait un peu trop facile de tout mettre sur le compte de l’enseignant ; c’est vrai qu’il est déprimant, mais comment se fait-il que personne de son équipe n’ait suggéré un poil de dynamisme supplémentaire ? Les slides sont d’une complexité affolante, certains plans de Tokyo sont incompréhensibles… Ce n’est vraiment pas normal. Pour un MOOC supposé faire découvrir un pan méconnu de la culture japonaise aux occidentaux, c’est un échec retentissant…
Évaluation
Technique : 6/10
Pédagogie : 3/10
Intérêt : 3/10