Pfouuuulàlà… Encore un week-end de dingue ! Pas une heure de libre pour écrire, les mails en retard s'empilent dans mon Outlook et mes idées tournent en boucle dans ma tête. Tout ça pour dire que je n'oublie pas mon blog, et que non, je ne posterai pas juste pour souhaiter des anniversaires en prose… J'ai deux "écrits" (trop courts pour être des nouvelles, trop peu aboutis pour mériter le titre "d'histoires") en cours de réalisation; si je pouvais passer une nuit ou deux à taper sur mon clavier, ils seraient finis depuis belle lurette, mais voilà…
Ca me gonfle de voir ces idées tournicoter dans mon crâne pendant des semaines sans que je puisse les exprimer, alors parlons d'autre chose: j'ai commandé mon nouvel écran, wouhou ! Un LCD Dell 24" ! Ca va être un de ces pieds… Normalement je devrais commander le reste de l'ordi ce week-end mais aujourd'hui c'est trop speed ! 🙁 Demain j'espère…
Pour finir, je résume un débat entamé avec un ami cette semaine: est-il nécessaire de "s'impliquer" dans une oeuvre d'art (on pourrait dire de même pour une relation humaine, mais faisons simple) pour s'y attacher, de faire un "effort" (de compréhension, par exemple) pour ressentir plus d'émotions ? Quelques exemples: les effets spéciaux des "vieux" films (les premiers Star Wars ? ;-)) étaient loin d'être réalistes, il fallait donc "se plonger" dans l'ambiance et "compléter" mentalement les lacunes visuelles pour devenir fan… Evidemment à l'époque on ne connaissait pas mieux ! Pareil pour les jeux vidéo: on savait être dingue d'un Pong ou d'un Zelda 1 sans s'arrêter aux limitations techniques, alors que si les jeux d'aujourd'hui sont tous bluffants de réalisme, bien peu sont aussi novateurs et "addictifs"…
De même pour les livres: un auteur doté d'un style riche (mais de qualité, bien sûr) saura envoûter ses lecteurs, car ceux-ci devront faire un effort "d'imprégnation" et d'imagination plus important… Idem pour une musique plus sophistiquée, élitiste ou ésotérique, qui passionnera et marquera ses auditeurs bien davantage qu'un tube "commercial".
L'explication qui me vient à l'esprit est la suivante: lorsque nous faisons un effort d'attention, de compréhension ou d'ouverture, nous baissons nos "défenses émotionnelles" et sommes plus réceptifs… Si une émotion nous atteint à ce moment, elle risque de laisser plus de traces, de s'ancrer dans notre mémoire. Ca pourrait expliquer aussi pourquoi l'on se souvient souvent d'un film ou d'un livre qui nous avait heurté ou bouleversé dans notre enfance: nous n'avions pas les mêmes "barrières" qu'à l'âge adulte…
Mais bon, c'est juste mon avis, si vous avez d'autres idées ça m'intéresse ! (c'est précisément pour ça que j'en parle ici)
J'aimerais, quand j'écris quelque chose, que cela engendre des émotions, évoque quelque chose, captive l'attention du lecteur, et l'alchimie entre une oeuvre (si petite soit-elle) et son spectateur m'intrigue.
Voilà, j'arrête là mes bavardages (écrits par morceaux sur plusieurs heures, c'est dire si je suis occupé…) et je croise les orteils pour avoir un peu de temps demain pour écrire ! Ciao !