Tiens, un MOOC “boulot”, ça faisait longtemps. Il faut bien avoir l’air sérieux de temps en temps, non ? 🙂 Je te parlerai dans quelques semaines du célèbre MOOC Gestion de Projet de Rémi Bachelet et Unow, mais commençons aujourd’hui par le non moins fameux “Project Management for Business Professionals” sur Canvas Network.

Fameux, oui, au regard des critiques dithyrambiques lues sur le Net. Le cours du Professeur von Stackelberg s’appuie sur un livre à succès, “Project Management Book of Knowledge” (PMBOK). Le livre est assez complet et intéressant, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il est novateur mais c’est un bon guide de survie pour tout chef de projet.

Le problème (oui, on parle déjà des choses qui fâchent, c’est mauvais signe), c’est que le MOOC n’apporte strictement rien de plus que le livre. Oh, quelques quizzes, d’accord. Sinon, c’est de la lecture, rien que de la lecture. On a droit à de petits extraits du PMBOK (mais pas trop quand même, c’est un livre payant, faut pas déconner) et surtout à plein de liens externes vers une foultitude d’articles de journaux et de blogs, souvent intéressants certes, mais je ne me suis pas inscrit pour ça…

En clair, c’est tout sauf un MOOC. C’est une présentation d’un bouquin, avec des liens. Waouh. Le sommet du foutage de gueule est atteint en semaine 4, lorsque le quiz pose une question sur le contenu du livre… non communiqué dans le cours. Oui, monsieur le professeur, j’ai bien pris note de vos multiples appels du pied pour acheter votre livre, mais non, je ne l’achèterai pas (surtout après une telle expérience). J’ai dû aller fouiner dans le cache de Google pour retrouver la réponse parmi de vieux slides utilisés par l’enseignant.

Je suis grognon, c’est vrai. Si on enlève l’étiquette “MOOC”, on peut convenir que c’est un cours en ligne relativement correct. Mais cela me désole tellement de voir des gens condamner les MOOC à cause de mauvais exemples comme celui-ci…

PS : pour une fois, je ne mets aucune capture d’écran, je ne vois pas l’intérêt de te montrer un pavé de texte. Et comme il n’y a que ça… *soupir*

Bref, je te mets un chaton pour détendre l’atmosphère.

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